Ce spectacle sensible est une ode au vivant, une évocation au monde. Sur des poèmes sans limites et sans ponctuation d’Henri Meschonnic, la compagnie La douche du lézard nous plonge dans l’intime poésie qui est en chacun et chacune de nous, dans notre relation à la nature, du dehors et du dedans.
Une danseuse organique offre son langage corporel comme véhicule d’émotions. Elle explore le lien entre les mots et les mouvements ; elle nous berce de sa voix parlée-chantée où phonèmes et mélodies rivalisent, telle une polyphonie entre la voix et le corps. A part égale, le jeu du violoncelliste est multiple : coup d’archet ou pincé de cordes, frappé ou dépose au sol, le son de cet instrument enracine le dialogue entre le visible et l’audible. Nous ressentons alternativement la douceur et les turbulences qui animent naturellement le monde du vivant. Leur esthétique va du jazz aux musiques du monde, en passant par la musique classique.
Un concert chorégraphique telle une invitation à prendre la clé des champs !
Danse, chorégraphie, chant et poésie Stéphanie Chariau
Violoncelle Rodrigo Becerra
Mise en scène Christophe Garcia
Création lumière Louise Jullien
Costumes Clémentine Monsaigeon
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