Portée par une énergie combative, la chorégraphe et danseuse Leïla Ka met en scène des corps de femmes en quête de liberté et de dépassement.
Sur scène, des robes. De soirée, de mariée, de chambre, de tous les jours, de bal. A paillettes, longues, bouffantes, ajustées, trop grandes. Des robes qui volent, qui brillent, qui craquent, qui tournent, qui traînent ou tombent. Des robes empires, à baleines, de celles qui valsent, euphoriques, sur Chostakovitch ou bien des robes en pleurs, mal cousues, légères, sans armatures, nouées sur le ventre, accompagnées par Lara Fabian, et puis des robes seules, rebelles, enjouées sur fond de basses électroniques.
Sur scène, elles sont cinq à porter ces robes.
Cinq qui transpirent parce que vivantes.
Leïla Ka
Après une trilogie commencée avec Pode Ser en 2018 et clôturée avec Se faire la belle en 2022 à l’Etoile du Nord, Leïla Ka propose sa première pièce de groupe pour cinq interprètes femmes. Elle personnifie dans le corps des danseuses, les identités jusqu’alors incarnées par elle seule et transpose, au plateau, une soirée entre filles, tout en se détachant d’un imaginaire cinématographique parfois un peu désuet.
Des gynécées antiques aux pyjama partys hollywoodiennes, Leïla Ka tente de révéler la liberté qu’offrent ces soirées intimes et ces moments de partage exclusivement féminin.
Avec cinq danseuses sur scène, Leïla Ka s’inspire des danses urbaines et des danses de salon pour créer une dramaturgie chaotique, montagne russe d’émotions. Toujours fidèle à son univers théâtral, et à son goût pour les costumes et les luminaires, elle fait évoluer les danseuses sur des musiques du patrimoine commun, issues du classique, de l’électro et de la variété.
Chorégraphie Leïla Ka
Interprétation Jennifer Dubreuil Houthemann, Jane Fournier Dumet, Leïla Ka, Zoé Lakhnati, Jade Logmo
Création lumière Laurent Fallot
Régie lumière Laurent Fallot ou Clara Coll Bigot
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